A travers la cartographie de l’évolution annuelle de la biomasse forestière de 2010 à 2019, des scientifiques ont découvert que les forêts boréales et tempérées étaient devenues les principaux puits de carbone au niveau mondial.
Les forêts tropicales anciennes, dont les arbres ont en moyenne plus de 140 ans, sont presque neutres en carbone alors que les forêts tempérées et boréales jeunes (moins de 50 ans) et d’âge moyen (entre 50 et 140 ans) sont les plus grands puits de carbone.
Ces résultats soulignent l’importance de mieux tenir compte des dégradations subies par les forêts ainsi que leur âge pour mieux prédire l’évolution de ces puits de carbone au niveau mondial, et ainsi mieux orienter les politiques d’atténuation du changement climatique.